La prison pour une lesbienne de 18 ans à Bobo
Accusée d’attentat à la pudeur et de détournement sur NZ, une mineure de 13 ans, NS une fille en classe de 3e âgée de 18 ans a comparu à la barre ce vendredi 21 juin 2013. S’étant rencontrées sur le réseau social Facebook, les deux amies vont d’abord entretenir des relations d’amitié, puis d’amour. En effet, selon les dires de NS, c’est NZ qui a commencé à lui faire des avances en lui envoyant des lettres d’amour. Et alors débuta une véritable aventure amoureuse entre NS et NZ, à telle enseigne que la petite de 13 ans n’avait d’yeux que pour celle qui faisait son bonheur. Les amoureuses se rencontraient en différents endroits et à maintes reprises. Au cours de leurs rencontres, elles réalisaient des scènes comme on le voit sur nos petits écrans. Il s’agissait d’abord de regarder des films pornographiques, de consommer du vin, de la cigarette et enfin, de passer aux relations intimes. Pendant les rapports sexuels, NS tenait le rôle de l’homme et NZ, celui de la femme. Pour le parquet, NS est responsable de tout, parce qu’elle est la plus âgée. Elle a même exhorté NZ à quitter le domicile familial pour satisfaire ses désirs. Toujours selon le parquet, NZ volait l’argent de ses parents pour « son mari », vu qu’elle était sous l’emprise de cette dernière. En outre, NZ n’avait plus de respect pour ses parents dans la mesure où leur autorité était mise à mal. Et NS l’encourageait dans ce comportement parce que « sa femme » lui a fait croire que ses parents étaient méchants à son égard et la maltraitaient. A en croire NZ, « son mari » a dit s’attacher les services du « Faucon », un marabout si toutefois ses parents s’opposaient à leur relation. A entendre le parquet, la petite NZ avait peur que NS ne fasse du mal à ses parents. La petite amoureuse était devenue irrécupérable et injoignable parce que ses parents lui avaient retiré son portable, mais NS lui en avait offert un autre afin qu’elles puissent poursuivre leurs relations amoureuses. Pour le conseil de NS, la vraie instigatrice serait en fait NZ. Il a laissé entendre que la personne que NZ craint le plus est son père, d’où ses agissements hors du domicile familial. Selon lui, en aucun cas, NS n’aurait influencé NZ, et encore moins s’attacher les services d’un marabout pour quoi que ce soit. Et de confier que NZ et allée de son gré se réfugier chez NS et, lorsque ses parents sont venus la chercher, elle a eu l’idée d’aviser NS de dire à ses géniteurs qu’elle n’était pas là. Revenus plus tard, a-t-il indiqué, les parents repartiront avec leur fille, mais accompagnée d’un agent de l’action sociale comme exigé par NZ. Au regard de ces faits, le conseil a affirmé que le domicile familial est invivable, sinon qu’il est un « enfer » pour NZ. Toujours selon le conseil, c’est le père de NZ qui l’a conduite dans cette situation malheureuse. C’est pourquoi, il a parlé de faits non constitués pour atteinte à la pudeur et demandé de relaxer NS au bénéfice du doute. Quant au tribunal, il a cédé à la première requête, mais a reconnu NS coupable pour détournement de mineure et l’a condamnée à 3 mois avec sursis.
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Quand des adultes abusent de mineures de 15 et 16 ans
P O, un vigile de 39 ans et père de 8 enfants ainsi que D S, un employé de commerce de 23 ans ont comparu à la barre le vendredi 21 juin 2013 pour atteinte à la pudeur et attouchements sexuels. En effet, BK et OW âgées respectivement de 15 et 16 ans, de nationalité française sont admises au centre d’Education et développement rural (EDR) situé à Darsalami, à une quinzaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Ces petites Françaises se sont retrouvées dans ce centre de rééducation parce que souffrant de différentes difficultés. PO, dans le centre en question était plus proche des mineures par le fait qu’il s’exprime en français mieux que ses autres collègues. C’est ainsi qu’en sa qualité de veilleur de nuit, il avait accès aux chambres des filles soit pour leur donner à boire, soit pour éteindre la lumière, toute chose permise par le centre. Il se trouve que BK, une des filles mineures outrepassait certaines consignes dans la mesure où aucune fille ne devait rejoindre les vigiles à leur poste. Mais elle, ne respectait pas cette consigne. Et c’est de là qu’est née une relation d’amitié et d’amour entre le veilleur de nuit et la petite BK. Cette dernière, transgressait toujours les règles pour se faire punir et se retrouver seule et ce, plusieurs fois avec son amoureux en brousse à la recherche de la paille. Par ailleurs, PO avait aussi fait des avances à OW. Quant à BK, ne voulant plus rester dans le centre de Darsalami, elle est venue à Bobo-Dioulasso grâce à un Peulh. Egarée, BK s’est retrouvée au centre ville, devant un magasin de vente d’objets d’art dont le propriétaire AO est un ami à DS. AO a d’abord nourri la petite avant d’appeler DS pour reconduire BK à Darsalami. Malheureusement, du centre ville, DS en compagnie de la petite française iront au secteur 15 pour prendre un pot. Et après, DS emmènera BK chez lui pour la consommation de la pomme d’Adam, tandis que AO et les responsables du centre les cherchaient. Bien avant de passer à l’acte, ils ont utilisé du chanvre-indien. Quant à la petite BK, elle a précisé devant les juges qu’elle était consentante dans les deux cas de rapport sexuel. Selon le conseil de BK et OW, ces dernières ont été envoyées dans le centre spécialisé qui est un projet français pour résoudre leurs difficultés. Par conséquent, a-t-il ajouté, il est du devoir des Burkinabè de les protéger. « Ils ont fait perdre à ces mineurs ce qu’une femme ne pourra plus retrouver jusqu’à la fin de ses jours », a expliqué le conseil. Leur dignité, intégrité physique ont été bafouées par PO et DS par le fait qu’ils ont abusé sexuellement des jeunes filles, a souligné le conseil. Et de laisser entendre que leurs actes ont entaché la crédibilité du centre et partant, du Burkina Faso au regard de la confiance placée en eux par le gouvernement français qui finance le projet. Reconnus coupables des faits à eux reprochés, les deux prévenus ont été condamnés à 6 mois de prison ferme. Par ailleurs, chacun devra payer la somme de 1 320 000 F CFA et 1 franc symbolique au centre d’Education et développement rural (EDR).
Source: http://sidwaya.bf
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