Tribune de femme

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Femmes et militaires : une question de passion et de rêve

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Elles sont femmes et exercent un métier jadis réservé aux hommes. Elles : ce sont les officiers, capitaines, sous-officiers de l’armée qui ont embrassés ce métier par amour, vocation et passion surtout. Au nombre de 8 (4 américaines et 4 burkinabé), elles ont partagé, mardi 7 mars, dans le cadre de la commémoration du 8 mars, leur quotidien avec les civiles à l’ambassade des USA à Ouagadougou.

 

Le lieutenant Dera du service de la communication des armées a hérité du métier de militaire. « Mon grand-père et mon père sont tous les deux militaires. J’ai voulu aussi l’être parce qu’à la maison, j’aimais beaucoup le caractère rigoureux avec lequel les choses étaient gérée » confie la jeune militaire. Quoi que rigoureuse les conciliations et les échanges ont toujours bien marché en famille à en croire le lieutenant Dera. Ce défis, elle a voulu le relever, d’où son choix pour ce métier de militaire. Nama Edwige a presque la même histoire. Elle voulait, elle-aussi relever le défi d’exercer un métier dit d’homme. « C’est un rêve que j’ai pu réaliser. J’ai toujours voulu faire ce métier. Et j’étais la seule femme de ma promotion » dit-elle, confiant que l’armée l’a énormément forgé, changeant du même coup sa façon de voir et de penser.

Militaire pour être indépendante

Le métier de militaire selon la jeune américaine offre à elle une vraie indépendance. « Je suis mécanicienne dans l’armée. On rencontre peu de femme dans cette section » indique Irina qui dit avoir choisie ce domaine pour être plus indépendante. L’armée, à son avis, offre plus d’opportunités de voyages, de rencontres, mais il s’agissait surtout pour elle de servir son pays, les USA.

Agée de 33 ans, Key est mariée à un officier de l’armée. « J’ai fait 7 mois sans voir mon mari. J’étais au Mali, et lui en Afghanistan. C’est très dur, mais cela renforce nos relations », confie Key qui est venu dans l’armée américaine pour servir son pays. Inzia, 26 ans réalise, elle-aussi, un rêve d’enfance. «  Mon papa ne voulait pas que j’exerce ce métier. Mon soutien était ma maman », explique Key.

Savoir s’imposer en tant que femme

Commander des hommes n’est pas toujours une chose aisée selon la capitaine Ouédraogo. Key le confirme également. Elle se rappelle de cette mission au Mali ou elle avait sous son commandement 26 hommes. « Je devais les ramener vivants », dit-elle le sourire au coin. Pour commander les hommes, indique Edwige Nama, il savoir d’imposer et les montrer qu’on n’a pas quémandé pour rentrer dans l’armée. Sauf qu’il ne peut avoir de commandement au foyer selon le lieutenant Edwige. « Lorsqu’on quitte la caserne, on y laisse la tenue et la rigueur. Il faut savoir que la femme militaire mieux son homme comme on ne peut le penser », confie Edwige. Toutefois le terrain il n’y a pas d’hommes, ni de femmes, chacun fonctionne sous un commandement.

Bassératou KINDO



22/03/2017
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