Tribune de femme

Une femme nommée Premier Ministre ? La nouvelle est partie comme une trainé de poudre. Sur les réseaux sociaux notamment, avant des médias en ligne, sans malheureusement la vérifier, le reprennent.

Autant de commentaires, de félicitations et d’encouragements à l’endroit de madame Rosine Sori-Coulibaly.

Si des uns étaient émus et contente pour avoir une tête féminine pour la première fois à l’exécutif burkinabè, d’autres par contre restaient pour l’heure sceptique, d’abord pour n’avoir pas vu le décrété présidentielle signant sa nomination, mais surtout pour le choix –une femme- qui devra gérer les –hommes-

Pouvait-on à ce propos entendre des commentaires du genre :

« Elle serait bien pour gérer le portefeuille de l’économie, ou encore de la promotion de la femme, ou de l’action sociale et de la solidarité nationale ».

On pourrait dire de ceux-là qu’ils sont de vrais « féodaux ».

Ces hommes et même des femmes qui ne sont pas prêts à « laisser diriger» la femme quel que soit sa compétences et son mérite.

Une femme Premier ministre au Burkina, c’est bien possible, mais pas pour maintenant. C’est du reste ce que l’on peut constater au regard des élucubrations tant vu et entendu au cours de la journée du mardi 5 janvier 2016.

Bassératou