Société: Ces hommes qui dénigrent leur conjointe
Il n’est plus rare de rencontrer des hommes qui dénigrent, et vilipendent leur conjointe. Pour peu qu’ils se trouvent devant une « nana » avec qui ils souhaitent passer de bons moments, ils sont capables de tout. Capables même de médire sur celle avec qui ils ont juré pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort les sépare.
Il est donc fréquent d’entendre des propos du genre : « Laisse celle-là. Pensons à nous deux ! » « On ne peut pas tout dire. C’est l’enfer à la maison. Elle me fait voir de toutes les couleurs ». « Je ne savais pas qu’elle pouvait changer de la sorte ». « C’est juste la raison qui fait tenir ce foyer. Elle ne veut rien faire de ses doigts ». « Je regrette, mais quoi faire encore. C’est seulement le paraître »… La liste est longue.
Pour ne citer que ceux-là, ces hommes « inconscients » récitent les mêmes chansons chaque fois qu’ils ont l’occasion de courtiser une fille. Est-ce un nouveau comportement, une nouvelle stratégie d’approche dans le seul but de satisfaire sa libido ? Question difficile à répondre. Mais, à l’analyse, ça y ressemble et fortement. Si bien que l’on se pose également la question de savoir comment peut-on dénigrer jusqu’au « plus bas de l’échelle » sa femme, son épouse, la mère de ses enfants, pour, peut-être, juste une nuit de plaisir ? Un tel comportement irresponsable est à bannir car, comme le dit l’artiste chanteur burkinabé Ali Verhutey : « La femme la plus belle, la meilleure des femmes est celle qui est à la maison ». Elle est celle qui est passée devant le maire. Elle est celle qui porte l’anneau « blanc ou jaune » au doigt.
Aussi, ce que ces hommes n’ont pas compris, c’est le « réveil » de ces « nanas » qui ne veulent plus les maris des autres femmes. « On ne veut plus pour les autres. On veut pour nous maintenant », s’amusait à dire une jeune fille, après justement avoir raccroché avec un des hommes qui insultent leur épouse face à leur copine. Une vérité, même si elle n’est pas partagée par toute les filles. En tout cas, pas pour les « friandes » d’hommes mariés, qui sont prêtes à briser le foyer. Vivement que ces hommes prennent conscience que le mariage n’est pas un jeu. Vivre sous le même toit, partager les moments de joie et de peine, voudra tout dire. Que ces hommes se ressaisissent donc !
Bassératou KINDO
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