Qu’est-ce qui peut pousser la femme à une telle extrémité ?
Le jeudi dernier, une jeune femme d’environ 24 ans s’est donné la mort après avoir ôté la vie à ses deux enfants par pendaison. Un nourrisson de moins d’un an et un garçonnet de 4 ans. Un évènement très triste jamais vécu dans la ville de Sya. Elle laisse ainsi derrière elle un époux et une famille inconsolable. Avant de poser un tel acte, elle a également versé de l’eau chaude sur la femme du frère de son mari.
Dans la même semaine, une autre femme aurait versé de l’eau chaude sur sa rivale suite à une dispute chez le même amant. Chacune a dû user des moyens dont elles disposent pour se faire entendre. Aussi, en 2011, une jeune femme de 21 ans tuait tout simplement sa coépouse à l’aide d’un pilon parce qu’elle estimait que la défunte était la préférée de leur époux. Que donc d’actes ignobles commis par des femmes, pourtant considérées comme une créature éprise d’amour, de paix, d’entente, de rassemblement, etc. Si bien que l’on se demande ce qui peut bien pousser la femme à une telle extrémité, à commettre des homicides, des pendaisons…. ? La question à notre avis mérite absolument réflexion.
En effet, pour le premier exemple, on peut tout de même pointer du doigt les clivages entre les belles-filles, les belles-sœurs, les belles-mères, bref..., la belle-famille. En tous les cas, les querelles et autres considérations ne manquent jamais dans ces relations entre ces deux familles. Autant la famille souhaite posséder leur fils, autant la belle-fille veut elle-aussi le faire. Ainsi naissent les antagonismes dont les conséquences sont souvent funestes. Malheureusement.
Il en est de même pour les rivalités et les jalousies qui opposent les femmes sur des questions d’affection ou de foyers avec naturellement l’homme comme principal acteur. Puisque le deuxième et le troisième cas suscités l’étayent clairement. Loin d’accuser la belle-famille ou encore les hommes, les actes de criminalité que posent certaines femmes méritent qu’on s’y penche. Sont-ils liés à une quelconque éducation à la base, aux tempéraments, à l’état de santé…. En tout état de cause, le problème incombe à toute la société entière. Sinon de là à justifier de tels actes par un simple coup de jalousie ou de rivalité, il faut admettre que la femme pousse ainsi le bouchon loin et même très loin. Il convient qu’elle recourt, dans de telles circonstances, à une solution familiale de la situation ou à défaut, à la loi qui est convenablement tranchée.
Bassératou KINDO
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