Encore les Kolgweogo. Est-on tenter de dire !
Ces groupes d’autodéfenses ont encore fait parler d’eux le mercredi dernier hors de nos frontières précisément au Niger.
Résultat : deux morts et une dizaine de blessés lors d’une incursion menée en sol étranger. Cet évènem
ent de mercredi vient compléter à deux, la forfaiture de ces groupes d’autodéfense sur le territoire nigérien.
En rappel, le 8 juillet dernier, 17 kolweogo avaient été interpellés par la police nigérienne. Ces derniers, selon des sources policières, poursuivaient des présumés voleurs qui se sont retrouvés au Niger. Il a fallu une intervention des autorités Burkinabè pour que ces 17 koglweogo gardés en vue dans un commissariat au Niger soient libérés. Nés pour protéger l'environnement, les kolgwéogo se sont vite transformés en police au regard des menaces sécuritaires.
Toutefois, de nombreuses bavures ont été constatées dans leurs opérations de sécurisation. Et l'autorité reste muette. « Même vous les journalistes, vous faites des bavures », avait laissé entendre Simon Compaoré, ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure en réponse à la question d'un journaliste. Certes les koglweogo contribuent à la sécurisation du pays. Reste à savoir si cela leur donnent le droit de violer un territoire étranger? Il est également à se demander si cette incursion répétée de ces groupes d’autodéfense n'aurait-il pas des répercutions sur le bon voisinage entre les deux pays? Vivement que des mesures soient prises pour que plus jamais, de tels actes ne se reproduisent.
Bassératou KINDO
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