Silence : On tue sauvagement des femmes….
D’abord Bobo, le 22 juin dernier en suite Ouagadougou le 2 juillet et enfin Koudougou 5 juillet. Ces dates sont bien sur celles qui ont vues disparaissent d’une manière bestiale et crapuleuse des femmes.
En effet, ce 22 juin à Bobo-Dioulasso, la capitale culturelle du Burkina, une jeune fille la vingtaine d’âge trouvait la mort aux environs du CESAO.
Selon certaines indiscrétions sa langue aurait été emportée par son bourreau. Pourquoi faire ? Lui seul détient la réponse.
Des jours après c’est une autre, mère d’une fille qui est poignardée et égorgée par son soi-disant homme. Son ex-compagne qui se trouve être le papa de son enfant. Selon l’Observateur Paalga qui est revenu en détail sur les faits le « tueur » sans autre forme de procès a tué la mère de son enfant parce qu’elle semblait épanouie et heureuse après une vie de calvaire qu’elle a vécu avec lui. Quelles raisons ?! On apprendra plus tard qu’il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Eh oui ! Comme cela a toujours été ainsi. Quand un proche tue un proche, ce sont des refrains qu’on entend toujours.
Le 5 juillet à Koudougou c’est encore une autre femme qui subit les bestialités de l’homme. Elle est tuée par son copain. Pourquoi ? Les enquêtes sont en cours. Et elle prendra, certainement du temps, avant d’éclaircir l’opinion sur les raisons de cet assassinat.
En moins d’un mois, trois femmes sont tuées par des hommes. Sans doute pour des histoires de sexes. On se rappelle encore de cet homme qui a tué, femmes, belle-sœur et enfants dans la ville de Bobo-Dioulasso dans le quartier Belle-ville en 2015. Une année est passé et toujours pas de suite de l’affaire. C’est dire qu’on continuera toujours de tuer et de tuer l’autre moitié du ciel.
Loin de moi une accusation aveugle et sans fondement des hommes, mais la femme, on le sait est cet être vulnérable, presque sans défense. Victime, elle l’est : du mariage forcé, de l’excision, de viol…Vivement la fin à ces violences faites aux femmes.
Bassératou KINDO
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