Lutte contre la délinquance : Un "nassara" pédophile et un étudiant-faussaire aux arrêts
La brigade de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou a présenté, le 30 mai 2013, deux présumés malfrats dont l’un spécialisé dans la falsification de documents et l’autre dans la pédophilie.
Deux individus aux pratiques, pour le moins, rocambolesques ont été pris dans les mailles de la brigade de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou. L’un, Marcel Philippe Marion, de nationalité française, résidant à Karpala, ex-secteur n°30 de la ville de Ouagadougou, avait comme pratique la sodomie de garçonnets dont l’âge est compris entre 4 et 14 ans.
Arrivé au Burkina Faso le 18 mars 2013, le pédophile présumé de 54 ans s’est intéressé, tout de suite, aux petits enfants du quartier qu’il accueillait chez lui en les comblant de cadeaux. Une fois dans sa maison avec ses victimes, l’homme leur montrait divers jeux se trouvant sur son ordinateur portable. Mais en réalité, les jeux n’étaient qu’un prétexte. M. Marion visionnait des scènes pornographiques avec les enfants. La suite consiste à passer sous la douche avec ses cibles pour y faire son sport favori : sodomiser les mômes.
Les recherches de la gendarmerie ont, du reste, permis de découvrir des scènes pornographiques sur son ordinateur, si l’on en croit le commandant de la brigade de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou, l’adjudant-chef-major, Mathurin Rouamba. M. Marion qui est sans emploi ne vit que d’allocations familiales que lui envoie son pays d’origine, la France, a précisé le commandant Rouamba. Accusé de « viol et d’attentat à la pudeur », il sera présenté les tout-prochains jours au Procureur du Faso, et risque 10 à 20 ans de prison. Le commandant de la brigade de recherche, l’adjudant-chef-major Rouamba, a regretté que les parents des enfants se soient limités à frapper leur progéniture sans dénoncer le pédophile. L’autre malfrat, Idrissa Barry, dont les pratiques sont tout aussi ahurissantes que le premier, est un étudiant de 26 ans, titulaire d’une maîtrise en droit des affaires et d’un master 2 en droit de l’environnement. Il s’est fait maître dans le « faux et usage de faux en écriture ». C’est le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER), soupçonnant un étudiant de faux et usage de faux en écriture, qui a donné l’information à la gendarmerie.
Lire la suite: http://www.lefaso.net/spip.php?article54436&rubrique4
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