Nombre de couples vivent cependant dans cette illégalité de situation sans le moindre mal. Et quelquefois au grand dam des parents. « J’ai décidé de déménager chez mon p’tit ami pour, dans un premier temps, avoir la certitude de son amour. Mais également, parce que mes parents doutaient de sa sincérité à me marier. Je vis donc avec lui depuis près de 8 ans et nous avons eu deux enfants. La « proie » est maintenant un acquis. Et Il ne cogite plus une éventuelle célébration de notre union. Aborder ce sujet avec lui attise une flamme de dispute.
Pourtant, il sera difficile pour moi de repartir en famille avec deux enfants », confiait une jeune dame, qui, pour n’avoir pas pu poursuivre ses études pour ces raisons, occupe son quotidien dans la coiffure. Il n’y a aucun doute sur la vulnérabilité de la femme. Alors, tout comme le mariage, le concubinage présente autant d’avantages que d’inconvénients. Malheureusement, ces inconvénients affectent plus la femme que l’homme. Pour peu que la famille (de la fille ou de l’homme) s’oppose à leur relation, monsieur propose un déménagement chez lui. Pour peu qu’une grossesse survienne, « madame » déménage chez « monsieur ». Commence alors un amour légendaire déjà mûri, mais qui, très souvent ne fait pas long feu.
La fille se voit congédiée par son conjoint qui se justifiera de ne plus avoir les mêmes idéaux qu’elle. « Le père de mon enfant s’est marié avec une autre fille. Il a trouvé en moi, après 5 ans de vie commune, une femme associable. Au début de notre relation il était pourtant affectueux et sincère, mais mes parents ne voulaient pas de lui sous prétexte que nous ne sommes pas de la même religion. J’ai tout fait pour tomber enceinte afin de déménager chez lui, espérant qu’ils allaient changer d’avis », racontait une autre femme.
Le phénomène du concubinage est de nos jours éclatant. Nul besoin de dire que même s’il est quelquefois intéressant, puisque permettant aux deux concubins de mieux se connaître, force est de reconnaître que c’est une situation qui dévalue la femme.
Bassératou KINDO