Tribune de femme

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Vision Express sur… : « Les prostituées appelées brigade d’intervention rapide »

La prostitution, le plus vieux métier du monde est pratiquée dans tous les pays de la planète terre. Elle évolue au fil des ans, aussi bien dans la forme que dans le fond. Dans notre pays, elle était majoritairement pratiquée, selon certaines personnes par des étrangères. Ce temps semble révolu maintenant. Aujourd’hui, ce sont nos sœurs, nos mamans, les épouses qui s’adonnent à ce métier, qui, à priori entache leur intégrité morale et physique. Certes ! On dira sans doute qu’il n’y a pas de mauvais métier. Ainsi, le marché c’est-à-dire les endroits où opéraient les prostituées étaient bien connus. Assises sur un tabouret ou encore arrêtées sous un arbre et habillées de façon extravagante, les prostituées étaient facilement identifiables.


De nos jours, elles peuvent opérer en toute discrétion dans des boîtes et des maquis de la place à l’insu des novices de la chose. En effet, les prostituées exercent leur métier sous plusieurs formes. Même si certaines continuent à faire le racolage, d’autres en vogue exercent avec des engins à deux roues. Pour satisfaire le client, elle n’hésite donc pas à faire le taxi d’où la qualification de brigade d’intervention mobile. En effet, une fois la nuit tombée (c’est selon), elles officient dans des coins et recoins des villes en entendant de potentiels clients. Une fois le marché discuté et accordé, elles offrent gracieusement le transport, qui est pourtant inclus implicitement dans le prix. Notons également que ce prix varie selon la forme, l’âge et la beauté de la « fille de joie ».

 

Parce que si certaines offrent leur service à moins de 2000 FCFA la passe, d’autres par contre peuvent coûter quelques billets violets au client en quête de plaisir optimal. Comme tout bon commerçant, les prostituées sont en quête du profit maximum et n’hésitent pas pour cela à satisfaire 5, 10 voire plus de clients par nuit de service. Autres faits majeurs dans ce secteur en perpétuelle mutation, l’apparition de plus en plus importante d’élèves des collèges et lycées. En nombre, ces dernières ont semble-t-il, saturé le marché selon une doyenne de la prostitution de la place qui confiait : « Le marché n’est plus comme avant. Il est saturé depuis l’arrivée des élèves et des étudiantes. On ne fait plus beaucoup de choix. Avant, on pouvait compter au-delà de 50 000 F la nuit. Mais aujourd’hui pour avoir 15 000 FCFA, il faut sortir tôt et faire beaucoup ».

Les rafles, les tentatives de viols et des cas de morts n’entament en rien le moral des prostituées qui ne manquent pas d’imagination dans le service avant et après vente. Des prostituées, privilégiées et suffisamment garnies de contacts prestigieux offrent des services à domiciles au mieux disant. Un coup de fil et le tour est joué. Elles vous servent à n’importe quelle heure.

A chacun donc son métier.

 

Bassératou KINDO




25/09/2012
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