Tribune de femme

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Vision Express sur…. : Et si on permettait à la femme de disposer de son corps et de son avenir ?

Et si on permettait à la femme de disposer de son corps ! Cette proposition, beaucoup la balaieraient « du revers de la main » pensant simplement, qu’elle relève d’une aberration pure et simple, lorsqu’on sait ce que font les femmes de leur corps. Et, la première des réflexions pourrait porter sur le port des habits indécents.

De nos jours, nombreuses sont les femmes et filles qui s’habillent de manière « peu catholique ». Extravagances, libertinages, débauches vestimentaires… font le quotidien des « sapes » de certaines femmes. A ce niveau, on peut donc affirmer que les femmes disposent bel et bien de leur corps. La deuxième des réflexions pourrait sans doute porter sur la dépigmentation. Un fléau « à la peau dure » qui continue malheureusement de faire des victimes. Il y a aussi les débauches sexuelles, comme les infidélités … grandissantes auxquelles s’adonnent beaucoup de femmes et filles. On dira alors qu’elles disposent bien de leur corps, et même bien plus. Mais il ne s’agit justement pas de ces dispositions existantes qui sont inhérentes à l’évolution des mœurs.

En janvier dernier, dans la commune de Diébougou, une jeune femme se débarrassait cruellement de sa progéniture qu’elle venait de mettre au monde. Il a fallu la vigilance des riverains pour interpeller les forces de sécurité. Avant cet incident malheureusement, dans la même localité, une autre femme après avoir accouché, a voulu, sans même réfléchir à la douleur qu’elle venait d’éprouver, donner la mort au nouveau-né qu’elle a jeté dans les W.C du district sanitaire où elle a été admise.

On arrivera cependant à sauver le bébé et à le lui remettre, croyant qu’elle était peut-être sous le choc de l’accouchement. C’était se tromper. Non contente, de revoir le bébé toujours en vie, elle a décidé d’écraser sa tête à l’aide d’un pilon. Elle croupit depuis en prison, attendant que la justice statue sur son sort. A Bobo ce 18 mars une fille a abandonné son bébé dans un WC après lui avoir écrasé aussi la tête. Dans un orphelinat à Bobo-Dioulasso, un club qui œuvre pour le bien-être social est allé en février dernier, au secours de ces enfants orphelins et abandonnés qui y sont accueillis, à travers, un don de divers articles sanitaires, alimentaires… Il leur a été présenté un enfant que la maman venait d’abandonner dans un cimetière.

Une autre qui fait aujourd’hui le CP1, s’est vue, elle aussi, abandonnée par celle qui l’aurait pourtant portée pendant neuf mois. Si ce n’est donc l’avortement et ce, clandestine, qui est opté par la plupart des femmes et des filles une fois en grossesse indésirée, c’est l’option de se débarrasser affreusement des nouveau-nés qui prime. Pourtant, la femme en donnant vie, est entre cette vie et la mort. Il en est certainement de même quand elle avorte, puisque ne sachant pas si elle va en sortir vivante. Un couteau « à double tranchant », pourra-t-on dire. C’est pourquoi, il faut permettre à la femme de disposer de son corps. Elle doit avoir légalement le droit de vouloir garder ou pas une grossesse. En clair, lui permettre de faire un choix selon des lois et/ou des textes réglementaires lorsqu’elle se trouverait en face de telles situations souvent désagréables.

Bassératou KINDO




19/03/2013
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